[Nouvelles] Elément 1 : La Terre
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[Nouvelles] Elément 1 : La Terre
Anthologie dirigée par Magali Duez, aux éditions Griffe d'encre.
« Elle voit tout, entend tout, ressent tout. Mille histoires ont fleuri à sa surface, coulé en son sein pour irriguer notre culture, quand elles ne se sont pas cristallisées dans ses entrailles telles des pierres précieuses. Elles tracent leurs sillons dans sa chair et l’imprègnent un peu plus chaque jour. Treize auteurs ont entendu son appel et vous racontent La Terre ! Les Terres d’hier et d’aujourd’hui ainsi que celles de demain, avec leurs lots de souffrance, de violence, de sacrifice, de joie, de rire…De l’élément à la planète, de sombres secrets en touchantes offrandes, treize nouvelles pour voir la Terre autrement ».
Recueil acheté lors de la dernière édition des Dystopiales, événement récurrent des librairies Charybde et Scylla à Paris, que je te recommande chaudement (les Dystopiales, et les librairies). Je crois bien n’avoir jamais été déçue par un seul des bouquins que j’ai achetés là-bas, celui-ci ne fait pas exception à la règle : même si les nouvelles sont forcément de qualité inégale (du moins, selon mes propres goûts, donc d’un point de vue hyper-subjectif), l’ensemble est très cohérent, il y a clairement un fil conducteur, et non, comme le précise la quatrième de couverture, simplement différentes visions de la Terre que rien ne relierait. Bien au contraire, ici on parle du rapport entre l'humanité et le sol sur lequel elle vit, qui évolue au fil du temps. Et bien souvent, on parle aussi de la volonté de modeler (comme de l'argile – finalement, presque comme Dieu qui a créé Adam à partir de la terre) son environnement, son destin et celui d'autrui.
Pour moi, c'est comme si au final on suivait une histoire unique de plus en plus sombre au fur et à mesure qu’on avance dans le recueil. Même dans les nouvelles les plus "légères" ou "optimistes" (avec beaucoup de guillemets), j'y ai toujours trouvé au moins un fond de noirceur, comme un prémisse à ce qui va (fatalement) arriver ensuite. L’anthologie s’achève d'ailleurs sur une note extrêmement pessimiste à propos de la nature humaine, ne laissant presque aucune place à l’espoir.
Peut-être pas à lire si on a une conscience écologique ultra-développée associée à un tempérament dépressif, mais en tout cas j’ai trouvé ce bouquin très très beau. Note : 16,5/20, uniquement parce que certaines nouvelles m’ont moins plu que d’autres (essentiellement au niveau du style), mais ça vaut sans doute plus.
« Elle voit tout, entend tout, ressent tout. Mille histoires ont fleuri à sa surface, coulé en son sein pour irriguer notre culture, quand elles ne se sont pas cristallisées dans ses entrailles telles des pierres précieuses. Elles tracent leurs sillons dans sa chair et l’imprègnent un peu plus chaque jour. Treize auteurs ont entendu son appel et vous racontent La Terre ! Les Terres d’hier et d’aujourd’hui ainsi que celles de demain, avec leurs lots de souffrance, de violence, de sacrifice, de joie, de rire…De l’élément à la planète, de sombres secrets en touchantes offrandes, treize nouvelles pour voir la Terre autrement ».
Recueil acheté lors de la dernière édition des Dystopiales, événement récurrent des librairies Charybde et Scylla à Paris, que je te recommande chaudement (les Dystopiales, et les librairies). Je crois bien n’avoir jamais été déçue par un seul des bouquins que j’ai achetés là-bas, celui-ci ne fait pas exception à la règle : même si les nouvelles sont forcément de qualité inégale (du moins, selon mes propres goûts, donc d’un point de vue hyper-subjectif), l’ensemble est très cohérent, il y a clairement un fil conducteur, et non, comme le précise la quatrième de couverture, simplement différentes visions de la Terre que rien ne relierait. Bien au contraire, ici on parle du rapport entre l'humanité et le sol sur lequel elle vit, qui évolue au fil du temps. Et bien souvent, on parle aussi de la volonté de modeler (comme de l'argile – finalement, presque comme Dieu qui a créé Adam à partir de la terre) son environnement, son destin et celui d'autrui.
Pour moi, c'est comme si au final on suivait une histoire unique de plus en plus sombre au fur et à mesure qu’on avance dans le recueil. Même dans les nouvelles les plus "légères" ou "optimistes" (avec beaucoup de guillemets), j'y ai toujours trouvé au moins un fond de noirceur, comme un prémisse à ce qui va (fatalement) arriver ensuite. L’anthologie s’achève d'ailleurs sur une note extrêmement pessimiste à propos de la nature humaine, ne laissant presque aucune place à l’espoir.
Peut-être pas à lire si on a une conscience écologique ultra-développée associée à un tempérament dépressif, mais en tout cas j’ai trouvé ce bouquin très très beau. Note : 16,5/20, uniquement parce que certaines nouvelles m’ont moins plu que d’autres (essentiellement au niveau du style), mais ça vaut sans doute plus.
Re: [Nouvelles] Elément 1 : La Terre
En bonne fanatique, j'ai lu que celle de Karim Berrouka, que j'ai beaucoup aimé. Sinon, je sens qu'il va falloir que je prépare de la lecture changement d'idée pour après sa lecture TT
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